J’ai commencé à voyager « sérieusement » en décembre 2012. Bon. Ça fait presque 5 ans quoi. Incroyable.
TCHEU dis! Le temps file. Mais ça on le sait déjà.
Bilan? (Enfin, bilan jusqu’ici hein. Je n’ai pas dit que j’allais arrêter. Mais peut-être un peu ralentir…)
Voyager pour voyager, donc je veux dire, sans but, ça peut faire beaucoup de bien pour s’échapper du quotidien quand on a un quotidien.
Mais la je ne veux vraiment plus faire ça pour le moment j’ai besoin de but.
Et à vrai dire le centre que je viens de quitter m’a rempli le coeur d’une énergie nouvelle, énergie créative! J’ai la patate pour plein de trucs.
Merci merci merci la Vie.
Voilà ce que le voyage m’a appris, l’importance de la gratitude. Je le dis et le redis. On réapprend toujours les mêmes trucs pas vrai? On oublie…
Un jour quelqu’un a demandé au Dalaï-Lama ce qu’était le plus grand problème de l’humanité? Et il a réfléchi 3 secondes puis il a répondu « la jalousie ».
Je le comprends comme ça; quand on développe de la gratitude pour ce que l’on a et que l’on cesse de se comparer aux autres pour « ce qu’on a pas » on se rend compte qu’on a beaucoup, qu’on EST beaucoup, et qu’on est très bien, en fait… du moins la plupart d’entre nous.
Disons pour préciser cette dernière phrase, qu’à partir du moment où on est pas en train de mourir de faim… on a la possibilité de donner de l’importance à sa santé mentale, de s’occuper de son bien-être intérieur et spirituel et être reconnaissant d’être en Vie. De surmonter les épreuves de la Vie…
Je dis ça, car il y en a peut-être qui se disent que c’est facile pour moi de dire ça, j’ai beaucoup de chance.
-TUUUuUUuUT!!- Mais en fait c’est de la jalousie de penser comme ça. Plus on est sincèrement heureux pour le succès, le talent et le bonheur des autres, plus on admire purement et simplement la beauté sans vouloir se l’approprier ou vouloir la même chose, plus on donne ce message-là à l’Univers, plus il nous le rend multiplié par mille. Il me semble que la gratitude fonctionne comme un aimant.
Oh mais noooon quoi!! Ce mot « aimant » vient de me sauter aux yeux! Je ne savais pas que ça s’écrivait comme ça! C’est fou comme ça illustre bien ce que je viens de dire.
Aime-toi toi-même, aime les autres, aime la Vie, donne ton amour sans compter et l’univers t’aimera infiniment plus… voilà.
Bien sûr, c’est impossible de s’arrêter d’être envieux etc d’un coup de baguette magique, mais je trouve que le simple fait d’en prendre conscience quand on le fait, sans s’auto flageller bien sûr, juste se dire « tiens j’ai eu telle ou telle réaction », ça fait qu’on met en lumière, on fait un pas en arrière et on observe son propre comportement et ça, c’est déjà un progrès en soi. Non?
J’ai remarqué que chaque matin où je me lève plus reconnaissante qu’en demande/en attente, est une journée gagnante. Non?
L’autre jour je regardais mes mains mes pieds. Mes deux jambes. Mes bras. Tout le toutim.
On est tellement habitué à avoir un corps. À pouvoir parler, entendre, sentir, goûter. Mais quelle machine incroyable! Le corps… notre autel. Prenons-en soin.
Merci les mots pour leur pouvoir de faire circuler l’énergie entre les humains. De leur précision. Mais parfois, j’ai l’impression que les mots ne sont pas assez. Qu’ils limitent. Qu’ils sont vides! Quand je dis merci, j’ai l’impression que ce merci à l’air si petit compare à l’ampleur de ce que je ressens.
Et que le silence est le vrai langage de l’esprit.
Tout ce qu’on lit, les conversations que l’on a, tout ça c’est bien sur une nourriture magnifique pour notre âme.
Mais de plus en plus, je sens que le retour au corps, la CONSCIENCE du corps en fait, est le moyen le plus puissant de s’ancrer dans le présent que l’on ne cesse de fuir dans les mots de notre esprit…
Inspirez… Expirez. Profondément. Dans quelle position vous tenez-vous? Comment était votre respiration avant de lire cette phrase?
J’essaye de faire l’exercice suivant le plus souvent possible : quand je me rends compte que je suis entortillée dans un filet de pensée, je le laisse tomber et je respire. Je suis.
Je suis le témoin silencieux derrière tout ce chaos. Et je profite… tant que je suis là, cette drôle de chose que tout le monde appelle Fanny, dans ce corps, dans cette dimension, dans cette Vie.
Et croyez le bien, je ne m’en rends pas souvent compte….
Cette réalisation est un peu comme se mettre la tête hors de l’eau.
Si on se rappelle plus régulièrement que l’on est coincé dans le grand drame du monde et de nos pensées (=l’eau en question dans laquelle on se noie), dans la Maya (la grande Illusion), notre Vie commence à changer… puis vu que l’on est tous connectés, la vie de tout le monde commence à changer. On y voit plus clair et on est plus en paix. On se connaît mieux. Bref. C’est beau c’est pas cher et en plus c’est à la mode mesdames et messieurs j’ai nommé… [roulements de tambour] la pleine conscience!
J’utilise de grands mots et ça a l’air de rien comme ça… mais moment après moment c’est comme si on construisait quelque chose, brique après brique… courageux travail de fourmi qui dure toute une vie.
Mmmmh….
Un jour un gars inconnu a croisé le chemin de Adam en Thaïlande et lui a directement posé une question très simple « Qu’est-ce qui est le sens de la Vie selon toi? »
Adam, un peu prit au dépourvu « euuh… »
La réponse de l’Inconnu: « Grandis en Sagesse et partage la avec ton prochain »
Et après il est parti. Merci pour le message.
(« GROW IN WISDOM AND PASS IT ON »)
Je vous souhaite une délicieuse journée à tous.