La Belgique c’était super chouette. Je serais bien restée une semaine de plus. Mais me voilà de retour aux États-Unis, en faisant un trajet en avion de plus de 22 heures, absolument ridicule par sa non-directure (est-ce que c’est bien français tout ça? je perds déjà mes mots…c’est perturbant pour le cerveau de passer d’une langue à l’autre).
Avant de vous expliquer le trajet en deux mots, laissez-moi partager avec vous les oublis les plus déprimants: j’ai oublié mon ukulélé à la maison! Mais quelle andouuuuuille !!! Heureusement mon père me l’a déjà fait envoyer par la poste et il devrait arriver bientôt dans mes bras ébahis, car pour l’instant il est coincé à New York pour de sombres raisons…j’espère de tout cœur qu’il arrivera vite et en un seul morceau. Merci pap!
Deuxième oubli, horriblement tragique celui-là, pas d’envoi par la poste envisageable, le délicieux pique-nique qui avait l’air teeeeeellement bon, composé d’un peu de tous les délicieux petits plats concoctés par mes amies lors de ma merveilleuse fête de départ la veille. À la place, j’ai pu me serrer la ceinture, car la compagnie d’aviation n’avait pas de repas végétarien prévu pour moi. Merci les gars. De toute façon ça n’avait pas l’air bon, na! Mais bon, j’ai survécu bien sûr (vivent les réserves).
Heureusement mes chères mère et sœur se sont occupées du pique-nique pour moi, bon appétit les filles.
Déjà, ben Zaventem, c’est toujours aussi tranquille, on s’attendait à des megas contrôles, scan des bagages et contrôle d’identité avant de rentrer de l’aéroport, et tralala, mais rien de tout cela. Toujours aussi triste de dire au revoir aux adorables bouilles qui m’accompagnent. Bouh!
Puis une heure de trajet jusqu’à Frankfurt, Allemagne. Là je rencontre un gars qui s’appelle Adam (c’est moi ou c’est quand même un peu dingue, c’est quoi la probabilité que ça arrive?).
Puis, 12 heures dans un avion qui avait deux heures de retard, jusqu’à Las Vegas. (Je ne vous conseille pas la compagnie d’aviation Condor! Enfin je suis quand même arrivée à destination).
Et là, à cause du retard de l’avion précédent, j’ai dû demander aux gens dans la file du contrôle si je pouvais les dépasser ou j’allais rater mon avion. Heureusement ils étaient tous très gentils.
Et puis j’ai traversé l’aéroport en chaussettes en courant comme une dératée et je l’ai eu de justesse. Ouf!!!!
Adam, (le chouchou roux hein pas celui de l’aéroport de Frankfort, vous me suivez ?) est arrivé pile à l’heure juste quand je pointais mon nez dehors dans son supeeeerbe nouveau van qu’on va aménager cette semaine, organiser des espaces de rangement, le lit, mettre des rideaux, etc., et la semaine prochaine je vais le peindre !!! Un grand projet artistique en perspective, nous allons avoir un van galactique !
Sinon vu qu’on est un peu impatient de dormir dans la nature, pour l’instant chez ses parents on dort dans le jardin dehors sur la terrasse, on a mis un matelas comme ça on est sous les arbres et on se réveille en voyant le ciel les branches et en écoutant les petits oiseaux, car en fait leur maison longe une mini forêt. Légèrement romantique sur les bords où je flashe?
Début de la semaine, c’était le jour de l’indépendance, le 4 juillet.
Assez incroyable d’être là au milieu de tout ces ricains et de l’hymne national avec des drapeaux partout et tout le toutim…
C’est quand même un peu flippant de voir tout ces drapeaux partout, bien que le jour de l’Indépendance ça soit quand même normal, ce qui est plus bizarre en fait c’est de voir des drapeaux tous les autres jours de l’année… Car ouais, ici ils ADORENT leur bout de chiffon.
À bientôt pour la suite des aventures et les photos de la camionnette aménagée !